SMA est le premier fabricant d'onduleurs certifiés conformes à la directive BDEW sur les moyennes tensions

SMA Solar Technology AG est le premier fabricant d'onduleurs solaires à obtenir un certificat d'unité conformément à la directive technique « Installations de production raccordées au réseau moyenne tension », édictée par la Fédération allemande des industries de l'Énergie et de l'Eau ou BDEW (Bundesverband der Energie- und Wasserwirtschaft). La certification a été réalisée par le cabinet Germanischer Lloyd pour les onduleurs centraux SMA Sunny Central 400HE-11, Sunny Central 500HE-11 et Sunny Central 630HE-11. C'est la première fois qu'une directive exige, entre autres, une capacité d'alimentation en puissance réactive. SMA est, à l'heure actuelle, le seul fabricant d'onduleurs à avoir obtenu un certificat de conformité à la directive BDEW sur les moyennes tensions. En proposant des appareils certifiés conformes aux exigences de la directive moyenne tension, le fabricant leader a pris ses concurrents de vitesse. Grâce à ces onduleurs certifiés, les installations photovoltaïques peuvent désormais participer aussi bien à la stabilisation de la tension qu'au soutien du réseau. Toutes les conditions sont ainsi réunies pour permettre l'intégration d'un nombre accru d'installations photovoltaïques dans le réseau de distribution électrique. Le certificat d'unité, quant à lui, est requis pour la certification des installations photovoltaïques d'une puissance supérieure à 1 MWac , exigée par la directive du BDEW.

Alors que les installations éoliennes sont intégrées à la régulation du réseau depuis un certain temps déjà, des lois et des directives correspondantes existent également depuis début 2009 pour les installations photovoltaïques de grande taille. La nouvelle loi allemande de promotion des énergies renouvelables (EEG) impose aux installations d'une puissance supérieure à 100 kW de participer à la gestion de l'injection dans le réseau comme suit : elles doivent être en mesure de limiter la puissance active injectée à un pourcentage donné de leur puissance nominale, conformément aux spécifications de l'exploitant du réseau. La directive BDEW sur les moyennes tensions s'applique à toutes les installations de production raccordées au réseau moyenne tension. Mise à jour durant l'été 2008, elle définit, outre les obligations de « gestion de la sécurité du réseau », toute une série d'exigences applicables aux installations. À l'instar des réseaux haute et très haute tension, les installations de production raccordées au réseau moyenne tension doivent par exemple participer à la régulation du réseau. En mode de fonctionnement réseau normal, elles doivent contribuer à la stabilisation du réseau moyenne tension par le biais d'une alimentation modulable en puissance réactive, et ne pas se déconnecter immédiatement du réseau en cas de perturbations. Techniquement très complexes, ces exigences doivent permettre de préserver la stabilité du réseau, même en cas de perturbations. Sur le plan international, des directives semblables s'imposent de façon croissante. « Les entreprises œuvrant au niveau international comme SMA, qui sont déjà en mesure de produire les certificats requis, pérennisent clairement les investissements de leurs clients », explique Roland Grebe, président du Comité technologique de SMA.

Pour M. Grebe, cette directive est une étape importante dans le développement du photovoltaïque : « Pour atteindre l'objectif de 12% d'électricité solaire en 2020 en Europe, fixé par l'EPIA (European Photovoltaic Industry Association), une gestion complète du réseau est indispensable. C'est pourquoi, SMA n'a pas tardé à s'engager dans ce domaine. » L'électricité d'origine photovoltaïque étant principalement produite lors des pics de demande et injectée de façon décentralisée, elle se présente comme une solution de choix pour une intégration réseau complète. Pour atteindre les quotas de puissance photovoltaïque définis par l'EPIA en Allemagne, des directives appropriées devraient être élaborées en coopération avec les fournisseurs d'électricité, indique M. Grebe. « L'intégration croissante des installations photovoltaïques dans la gestion du réseau est parfaitement cohérente dans cette optique. Les onduleurs sont parfaitement à même de s'acquitter de cette tâche. Par ailleurs, leur participation est une condition sine qua non du développement du photovoltaïque ». La définition de caractéristiques homogènes pour les équipements et les interfaces est capitale, notamment pour pouvoir garantir aux exploitants d'installations (surtout les installations photovoltaïques de grande taille) un point de raccordement opportun, susceptible de limiter les coûts, ainsi qu'une sécurité pour la planification de leurs investissements.